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Bruce Wayne
Messages : 140 Alias : Batman Date d'inscription : 06/08/2012 Age : 34 Localisation : dans l'obscurité
| Sujet: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 19:38 | |
| Bruce Wayne Carte d'identité alias Batman prénom(s) Bruce nom de famille Wayne âge 40 ans équipe The Justice League emploi / étude Propriétaire de Wayne Enterprises origine Américaine sexe réponse Caractère Le Batman a beaucoup de qualités. Il est professionnel, volontaire, infatigable, il n'a aucune limite, il se transcende au service des autres. Il ne connaît pas la peur, ni le doute, ni l'angoisse. Ni l'amour, et ni la haine. C'est le symbole que je me suis forgé, l'avatar des espoirs déçus des citoyens de Gotham, quand tout allait mal. Batman est un mythe, c'est un héros de légende, il n'a aucun défaut... Sauf si vous venez à discuter avec Alfred. Lui vous dira que Batman est imbu d'un sentiment trompeur d'invincibilité, et que son absence d'amour et de limites le fera tuer un jour. Il pense le Batman trop solitaire et trop téméraire pour sa propre sécurité. Mais s'il devait vous parler de mes qualités et défauts dans la vie courante, il rirait bien, Alfred. Il vous dirait qu'il n'y a pas plus égocentrique que Bruce Wayne, pas plus séducteur, ni plus frivole, et que cet homme aime claquer des sommes faramineuses dans des dépenses outrageantes. Avec une ironie acerbe, Alfred ne manquerait sûrement pas de se demander à haute voix, laquelle de ces deux personnalités est devenue la vraie, la seule, l'unique vérité, dans cet esprit qui est le mien. Que pensez-vous de la loi 58? Je pense que globalement, c'est une énorme bêtise. L'intérêt du héros, ce n'est pas tant les quelques criminels qu'il met derrière les barreaux. C'est l'image qu'il incarne, c'est sa nature même. Pourquoi ? Parce que quelque part, le héros est aussi un hors la loi, au même titre que ceux qu'il traque. On a besoin de cet anonymat et de cette image pour faire ce qu'on doit faire. Parce qu'en restant toujours sur la ligne de démarcation entre bons et mauvais, les mauvais sauront qu'on pourra les coincer en transgressant les lois des hommes, et les bons se sauront tenu à l'oeil en cas d'incartade. Je ne compte pas me dévoiler quand bien même cette loi farfelue passerait au Sénat. Je suis un homme de l'ombre et le resterais toujours. Je n'ai besoin ni de l'assentiment des hommes ni de celui de leurs dirigeants, pour faire ce qui doit être fait. Capacités / pouvoirs Tout d'abord, je pense qu'on pourrait dire que je ne pourrais jamais être Batman sans cette capacité que j'ai à démolir ma conscience et mes intérêts individuels pour incarner un personnage crée de toutes pièces pour répandre la peur chez ceux qui bafouent l'Homme. Autrement, j'ai bien entendu le soutien de Wayne Enterprise, l'entreprise familiale qui me permet d'élaborer et de faire construire tout le matériel de base ou de pointe dont je me sers depuis presque vingt ans. Je sais que sans ce soutien financier, Batman serait probablement un autre de ces héros de carnaval à la morgue, un type altruiste qui se serait fourré dans une merde trop sale pour lui. Mais que serait le costume, l'armure, les armes, sans l'expérience pour les manier ? J'ai été entraîné par les meilleurs, ces individus que je pourchasse aujourd'hui car froids et sans pitié. Mon corps et mon esprit ont été modelés des années pour ma tâche. Je peux tout sacrifier, ma santé mentale comme ma condition physique, dans la réalisation de mes objectifs. Endurant, expert en arts martiaux et en close combat européen, je sais me battre. Et mon esprit emplit ce corps façonné d'une force spirituelle sans borne, d'une volonté de dépassement de soi inédite. Derrière l'écran prénom Thibault pseudo Torben âge 22 ans nationalité français comment avez-vous découvert le forum? au hasard de PRD code du règlement Be a Hero or a Criminal présence 6/7 double compte aucun avatar Christian Bale |
| | | Bruce Wayne
Messages : 140 Alias : Batman Date d'inscription : 06/08/2012 Age : 34 Localisation : dans l'obscurité
| Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 19:39 | |
| Histoire J'ai entendu mon cœur, aujourd'hui. Je me suis focalisé sur ma douleur, et je me suis tout rappelé.
Peu importe comment tout commence, l'important est comment tout se termine, me disait jadis mon père, en bon amateur de philosophie. Cet homme avait un bon sens inné. Il savait qu'on ne jugerait jamais les hommes sur leur vie entière, mais bien sur comment ils avaient terminé. On connaît tous César pour sa fin tragique au sénat romain, ou Napoléon à Waterloo. On connaît tous la vie de Batman. Moi pour l'avoir vécue, d'autres pour avoir croisé ma route. Mais se rappellera t'on de moi comme d'un bienfaiteur, ou comme d'un criminel notoire ? La limite est parfois floue. Devenir le chevalier noir, pour dépasser le chevalier blanc. Je sais, ici, alors que la pluie ruisselle sur mon visage et fait dégouliner mon sang plus rapidement, que les choses ne sont jamais faciles. Elles ne l'ont jamais été et ne le seront jamais. Le mal ne serait peut être jamais vaincu, mais il pouvait être tenu à distance par les hommes vertueux, par ceux qui savaient que l'Homme était son plus grand bienfaiteur. Un nouveau coup sur ma tempe me fit tomber inconscient alors que la souffrance s'abattit sur mon crâne. Ce type avait il des mains, ou des enclumes ? L'impression persistante que ma cervelle coulait par mon casque et le goût métallique du sang dans ma gorge m'accompagnèrent dans les brumes de l'inconscience. ...... Rachel ! Rachel ! Je criais à me percer moi même les tympans. Je m'amusais. Mieux, j'étais hilare, le visage rougi par l'effort de la course, par la joie de la revoir, elle, mon amie de toujours, et par le bonheur que je pouvais ressentir à l'idée de passer une après midi loin de l'ombre pesante de l'imposante demeure familiale. Le manoir Wayne se tenait derrière moi, mais je n'en avais cure. Je pris la main de la jeune fille aux tâches de rousseur, et l'emmenait avec moi en courant. L'après midi passait rapidement. Aujourd'hui, je ne saurais même plus vraiment dire comment ça m'est arrivé. Je pense que cela faisait partie de nos jeux ; je rêvais d'être un grand explorateur, découvreur de nouvelles contrées, de peuplades passionnantes, de faune et de flore étrange. Je me souviens aussi que le vieux puits près de l'aile sud du manoir, avait été le principal objet de notre curiosité ce jour là. Rachel était passionnée par les endroits les plus inaccessibles. Moi, j'en avais un peu peur, je dois bien l'avouer. Beaucoup de ronces, d'orties, et j'étais sûr d'avoir déjà aperçu parfois, très tard le soir, des ombres s'envoler du vieil ouvrage de pierre. Mais aurais je un jour perdu la face devant celle qui partagerait mes aventures toute son existence ? Jamais ! J'ai traversé, tel Indiana Jones Junior, les épais buissons. Jusqu'à perdre prise, et tomber dans un profond gouffre noir, tombant pour la première fois dans l'inconscience. Je ne savais pas alors, petit garçon que j'étais, que ça finirait presque par devenir une habitude bien plus tard. A mon réveil, j'étais tétanisé de peur. Les chauve souris, dérangées dans leur sommeil diurne, s'envolèrent autour de moi, couvrant mes hurlements par le bruit de centaines d'ailes de peau. Quand mon père vint me chercher, mon cœur battant toujours la mesure de ma froide terreur, j'avais déjà conscience que ma vie avait été bouleversée par l'évènement, d'une manière, ou d'une autre. Rachel quant à elle, fut subjuguée par ma bravoure. J'attendis qu'elle parte avant de pleurer, claquemuré dans ma chambre, me rappelant sans cesse cette peur tenace qui m'envahissait comme un poison...... Ils étaient trop forts, mais leur faiblesse était de me vouloir vivant. J'avais percé à jour leurs plans, et je savais que je devais tout faire pour les arrêter. Je repris connaissance aussi brutalement que possible ; par un coup de pied dans les côtes. Mon armure malmenée encaissant la majorité du coup, mais je me pliais en deux de douleur. Mon entraînement reprit cependant le dessus tel un automate. Je crachais une pleine gorgée de sang, en en répandant partout sur mon menton. On pensait toujours que le boulot d'héros était un truc glorieux, loin des considérations mortelles. Je crois que la boue, la sueur, le sang et les larmes, j'en avais connu plus qu'à mon tour. L'homme se recula pour prendre l'élan nécéssaire pour me briser à nouveau. Je ne lui en laissais pas le temps. Saisissant son pied, je me relevais d'un bond, l'envoyant plus loin avec pertes et fracas. Le suivant m'envoya un direct en plein visage. Je parais de mon avant bras gauche, avant de lui briser au moins deux côtes d'un coup de poing droit à la limite entre torse et abdomen. Le suivant me frappa avec une barre de fer dans le dos, et je vis un instant de nouvelles étoiles danser dans mon regard. Je réagis d'instinct avant le coup suivant, frappant du talon l'intérieur de son genoux. Sa jambe brisée entraîna l'individu dans sa chute en hurlant. Et il était là, devant moi. Un être énorme, aussi large que haut, avec des bras me faisant immanquablement penser à deux gros troncs d'arbre. Etait ce pour les manigances du Joker qu'il était là, ou pour un tout autre dessein ? Je me redressais, haletant, alors que ce destin de plus de cinquante kilos se rapprochait de moi la lente foulée précédant l'agonie...... Je tenais le visage de ma mère entre mes mains, mon petit corps frêle secoué de soubresauts et de hoquets que je ne contrôlais pas. Le type s'était déjà enfui. Et je n'avais rien compris de ce qu'il s'était passé. Deux coups de feu. Ou bien trois ? Je ne m'en rappelais déjà plus. Le sang encore chaud de mes parents m'inondait les mains, alors que j'entendais les sirènes de police se rapprocher de plus en plus. Qu'avais je fait à Dieu, ou à n'importe quelle autre entité présageant du destin des hommes, pour mériter cela ? Avais je était un mauvais garçon ? Oui. C'était le cas. C'était ma faute. J'avais eu peur pendant la représentation, quand les démons dansaient dans les airs, singeant les immondes créatures que j'avais rencontré des mois plus tôt dans le pluie de l'aile abandonnée du manoir Wayne. J'avais eu peur. Mes deux parents, les deux êtres que j'aimais le plus en ce monde, m'avaient été pris par faiblesse. J'étais maintenant en colère, surtout contre moi même, mais aussi contre le monstre qui avait fait une chose pareille. Je ne sentis pas les bras du policier me soulever du sol, même si je me souviens encore des hurlements que je poussais en essayant de m'aggriper aux corps sans vie de mes parents. Le policier Gordon m'amena plus tard une tasse de chocolat chaud, passa du temps à me rassurer, à me réchauffer avec une serviette de la police, et à me parler. Je ne lui répondais pas, et ne lui accordais pas plus d'intérêt qu'à mes mains encore tâchées de sang. Quand Alfred, ce bon vieil Alfred, arriva finalement pour me chercher, je n'étais plus en train de pleurer. La colère et la haine avait serré mon cœur, pour ne plus jamais vraiment le lâcher...... Bane était un vrai monstre. C'était dans ce genre de moment là que je regrettais de ne pas amener d'armement lourd et létal pour me défendre. Il me frappait de ces mains énormes, qui si elles auraient pu enserrer mon crâne, l'auraient probablement fait éclater comme un fruit trop mûr. J'essayais de le tenir à distance, mais la technique n'était pas adaptée. Mon maître m'avait jadis appris que contre un adversaire plus fort et plus résistant, la distance était son alliée car elle lui permettrait peu à peu de me battre par la force brute. Une trop grande proximité n'était pas non plus excellente ; ce forcené pourrait broyer mon corps contre le sien. Je me souvenais encore de notre précédente confrontation, mon corps en portait toujours les séquelles. Sans toute cette médecine, que serait il advenu de ce « grand » Batman, hein ? Je devais m'infiltrer sous sa garde, et porter des coups bien dirigés et correctement dosés. Même lui, je me refusais à le tuer. Lui qui n'avait pourtant aucun scrupule à massacrer ses ennemis à mains nues. Non, je ne deviendrais pas comme lui. On ne pouvait vaincre le mal qu'en prouvant la supériorité morale du bien sur celui ci. Et c'était ce que j'allais faire. Du moins, c'était mon intention, jusqu'à ce que ma chance tourne, que je me fasse moins vif d'une fraction de seconde, et qu'un horrible poing entra en contact avec mon épaule, me jetant en arrière. Je repoussais Bane d'un coup de pied dans le visage quand il vint me ramasser pour le coup de grâce. J'essuyais le sang me maculant le visage d'un revers ganté, le regard déterminé. Le combat n'était pas terminé tant que j'aurais un souffle de vie. Le seul problème était que la gigantesque poitrine de mon adversaire semblait recelait beaucoup plus de souffle de vie que moi. Je me redressais, poings levés...... Les années étaient passées. Longues. Difficiles. Coûteuses, physiquement et mentalement. J'avais souffert, mais ma détermination n'avait jamais fléchit même sous les coups, sous les brimades, sous les souffrances toutes plus grandes les unes que les autres. Il y avait eu cette vie de criminel, de voleur, d'escroc, que j'avais mené dans ma jeunesse. J'avais cru comprendre de quel bois étaient faits les criminels. Jusqu'à ce que mon maître ne me montre la vérité. Rhas al Gul. Lui, m'a montré le vrai visage du mal. Le sien, et celui de tous ses pareils. Ceux qui se paraient du masque de la vertu pour faire le mal. Je ne les supportais pas, pas plus que les dealers, les meurtriers, ou les fous furieux dans les rues de Gotham. J'ai tout fait pour les détruire. Mais de ce passé, de ces aventures, de ces souffrances, j'ai retiré d'importantes leçons, et des forces profondes et fiables qui m'accompagnent toujours. Quand je suis rentré à Gotham après de longues années d'errance, et que j'ai enfin retrouvé Alfred, ce véritable père d'adoption, j'ai pu endosser le costume de Batman. Tout était prêt. La mise en scène. Le personnage que je revêtais comme une seconde peau, pour aujourd'hui supplanter la première. Alfred dit qu'au fil du temps, je me suis enfoncé dans la noirceur, dans ce costume qui empoisonnait ce bonheur que je méritais comme tout être vivant. Mais je continue de croire dur comme fer que la justice nécessite des sacrifices. Et l'arrivée d'autres héros de l'ombre, ne me fit jamais changer d'avis de manière catégorique........ J'y étais parvenu. L'espace d'un instant, j'avais saisi l'opportunité au vol. Bane avait tenté un coup descendant de ses deux énormes mains. J'avais bondi de côté, frappant son sternum d'un coup de coude, claquant ensuite le poing sur son affreux museau mécanique, chamboulant la chimie qui altérait son organisme et lui permettait de survivre. Il recula en crachant. Je savais reconnaître la faille, et m'y introduisit. Je frappais sans relâche, m'épuisant tout autant que je matraquais son corps, faisant craquer os et jointures, bleuissant la peau de son torse, ses bras et son visage, alors que les jointures de mes doigts se craquelaient sous l'effet des chocs répétés. Je serrais les dents et n'abandonnaient pas. Je continuais, encore et encore. Mais soudain, le fébrile Bane se stoppa dans son recul. Il m'envoya sans que je m'y attende, un coup dans le sternum, me coupant la respiration, et un uppercut sous la mâchoire, m'envoyant ad patres un peu plus loin. Je retombais lourdement sur le sol. Le rire rauque déformé par le masque retentit doucement, alors que je l'entendais remettre tout son dispositif de survie en place. Mon corps suppliait une reddition, mon âme se sentait déjà partir. J'étais en paix avec moi même. Je n'avais pas peur de mourir. Mais plus important encore, je n'avais pas peur de souffrir. Maladroitement, lentement et pénblement, je me remis d'abord sur un genou, puis deux, puis debout. Le rire de Bane mourut dans sa gorge. Il grognait maintenant, et de colère née de la frustration de me voir refuser la mort après la douleur infligée. Nous nous jetâmes l'un sur l'autre comme deux titans de l'antiquité...... Je vivais alors une existence de solitaire. Gotham nettoyée, j'aidais d'autres villes, assurant une paisible retraite pour Alfred, et veillant de loin à la vie de Rachel, sans plus jamais interférer. Batman n'avait pas de faiblesse, et l'amour en était une. Je m'étais éloigné pour leur santé et leur survie à tous deux. Pourtant, avec le temps, les choses changèrent. Un peu, pas beaucoup, et très lentement de surcroit. D'abord, ces jeunes que je recueillais. Forts, déterminés. Comme je l'étais autrefois. Robin, Nightwing. Puis, Batgirl, tous si empressés de suivre mes traces qu'ils pensaient si glorieuses, si... magnifiques, transcendantes ? Je me souviens de mes cruelles veilles nocturnes, quand je surveillais de loin leurs premières sorties en solitaire. Mais je devais me faire une raison, plus le temps passait, et plus Batman inspirait les gens. Et comme le futur me l'a ensuite montré, je n'étais pas le seul. Des héros souvent improvisés émergèrent de tous horizons. Certains surhumains, d'autres comme moi, humains mais préparés, et d'autres encore, rien de tout ça. Je me souviens encore des funérailles de Joseph Iaquinto, qui s'était déguisé comme moi avec du matériel improvisé, et qui avait été tué par les laquais du Joker. Le premier d'une longue série. Si j'avais espéré inspirer la lumière dans le cœur de mes concitoyens, je n'aurais jamais cru provoquer tant de morts, de tristesse, et de souffrances. Vivre avec cette réalité me coupa encore un peu plus des autres. Je rencontrais la future Batwoman, puis Superman et tous les autres. Je donnais mon assentiment à leurs projets de conjonction de nos efforts, mais je voyais dans cette nouvelle coopération des dangers inédits. Nous passerions encore moins inaperçus, et en étant ensemble, ne serions nous pas soumis à d'autres tentations que de faire le bien de tous ? Je gardais mes distances. Et si je considère ces individus comme des amis, je ne peux m'empêcher aujourd'hui de me mêler à eux qu'aussi peu que possible. Gotham a besoin de son chevalier noir, et celui ci ne travaille jamais aussi bien que seul...... Je frappais Bane dans le ventre de toutes mes forces. Il hurla et m'envoya un coup de tête en plein visage. Je sentais ma peau se déchirer sous mon masque, là où une nouvelle felure devait être apparue au dessus de mon œil droit. Je me retrouvais à demi aveuglé par le sang, mais répliquais aussi vivement, profitant de la soudaine proximité du terroriste le plus recherché du pays avec le Joker. Je lui décochais un direct lent et pesant certes, mais terrible, en plein dans la gorge. Il recula, et mon pied vint le cueillir sous le menton, l'envoyant par terre. Je me jetais sur lui, mais faisant preuve d'une vigueur inhumaine, il se redressa et me serra le coup, d'abord de manière lâche et tendre, puis de plus en plus fort. Je suffoquais, et je sentais mes protections se tordre. Je le frappais de toutes mes forces, essayant sans succès de lui retirer les immondes cables qui alimentaient son corps en énergie chimique. « Tu as perdu, Batman. Ils sont nombreux à vouloir ta peau, mais je suis content d'avoir pris mon billet avant les autres ! » « Tu n'as pas encore gagné... » Bane repartit de son rire monstrueusement déformé. « hé quoi, te resterait il un gadget dans ta manche ? » « Oui... Ce que toi, et tous tes... Pareils... » je suffoquais de plus en plus. « Ce que toi et tous tes pareils ne connaissent pas. » Le visage de Bane se tordit d'incompréhension, de curiosité, et d'excitation mêlées « Des amis ». Je levais les yeux. Puis les reportais sur le sol quelques mètres plus loin. Ma balise de détresse clignotait rouge. Et la Justice League était en chemin. Bane hurla de rage et s'enfuit, mais ce n'était que partie remise. Je le retrouverais. Et je l'amènerais devant un tribunal, comme je l'avais déjà fait. Mais il me restait d'abord quelques détails à régler. Batman n'avait pas de défauts. Et aucune faiblesses. Je me redressais, réajustais mon masque, détachais ma cape déchirée et me frottais rapidement le visage. Quand tout le groupe arriva, je leur offrais le visage mystérieux et lugubre que je leur réservais d'ordinaire. Froid sur la forme, bien qu'ils pouvaient tous sentir le plaisir que je ressentais à nos retrouvailles. Batman n'a aucune faiblesse. Et n'a jamais le dessous. Mentir pour sauver un mythe qui collait la frousse aux truands était une bien petite pécadille, dans mon existence. « J'aurais pu vous dire que tout va bien, mais Bane s'est enfui. Je pars à sa recherche » Je ne restais pas pour parler, et sautais du toit de l'immeuble, déployant les larges ailes de nylon fabriquées par Wayne Industries. Je savais cependant que la confrontation avec mes collègues n'était que partie remise alors que je disparaissais dans la nuit. Un jour ou l'autre, ils devront bien apprendre l'abominable vérité. Je vieillis. Lentement, mais sûrement. |
| | | Nathanael Wexford
Messages : 261 Date d'inscription : 24/07/2012
| Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 19:45 | |
| Alors là superbe présentation Tu es donc bien sûr validé! Tu peux aller faire ton sujet de lien, rp ainsi que poster tes demandes, bien que ton logement soit déjà créer! |
| | | Sélina KyleFeline aux pattes de velours
Messages : 41 Alias : Catwoman Date d'inscription : 28/07/2012 Age : 36 Localisation : France
| Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 19:52 | |
| Welcome et félicitations pour cette magnifique fiche ! |
| | | Bruce Wayne
Messages : 140 Alias : Batman Date d'inscription : 06/08/2012 Age : 34 Localisation : dans l'obscurité
| Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 20:04 | |
| je vous remercie tous deux ! |
| | | Nathanael Wexford
Messages : 261 Date d'inscription : 24/07/2012
| Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 20:06 | |
| De rien mon cher |
| | | | Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 22:07 | |
| Magnifique <3 Bienvenue officiellement sur le forum ! =3 |
| | | | Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 22:13 | |
| BATOU Bienvenue sur le forum |
| | | Bartholomew H. Allen
Messages : 79 Alias : The Flash Date d'inscription : 06/07/2012 Age : 43 Localisation : Central City
| Sujet: Re: The Dark Knight Lun 6 Aoû - 22:29 | |
| BATMAN !!! *-* Bienvenue |
| | | Bruce Wayne
Messages : 140 Alias : Batman Date d'inscription : 06/08/2012 Age : 34 Localisation : dans l'obscurité
| Sujet: Re: The Dark Knight Mar 7 Aoû - 5:13 | |
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| | | | Sujet: Re: The Dark Knight | |
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