Atrocitus vagabondait sur cette misérable planète. Une rage inhabituelle l'avait appelé dans un de ces endroits reculé de ce monde. Une juste vengeance, c'était ce qui avait amené le chef des Red Lanterns dans ce lieu de conflit. Le lieu ? David n'en avait aucune idée... Il savait juste qu'une rage pure l'appelait... Le monstre savait que justice devait être fait.

Qui était la source cette rage ? Une jeune fille de huit ans qui avait vu la totalité de sa famille torturé et mourir sous ses yeux. Cet enfant appelait avait soif de vengeance. Son cri de désespoir silencieux était un appel à la violence, à la rage, à la haine...

Les soldats riaient ensemble dans ce lieu macabre. Il fallait croire que les sens d'humour variaient en fonction des personnes.

Je ne me doutais pas que sa giclerai tellement...

Le premier homme lança une frappe amicale sur l'épaule de son partenaire. Celui que reçut le coup ne semblait pas encore habitué à ce genre d'agissement. Pendant ce temps, la gamine avait assisté impuissante à ce qui se déroulait devant ses yeux. Ses yeux étaient braqués sur le corps inerte de sa mère qui gisait dans son propre sang.

La prochaine fois, on les fera s'entre tuer ! C'est tellement drôle !

A ses mots, David percuta le sol avec fracas. La red lanterne venait de perforait le toi de ce bâtiment qui venait de subir les outrages de la guerre. La lanterne regardait les soldats terrifiés par cette si soudain apparition. Cependant, un de ses hommes gardaient une certaine assurance

Tu es qui toi ? Un de ses super-héros en collant ? Tu sais que tu n'as aucune autorité ici ! Alors dégage !

David Morginton n'était pas du menu frotin... Le monstre ne pouvait que remercier les humains pour leur plus grande qualité : « l'ignorance »... Doucement, David s'approcha de l'homme qui venait de tenir de tel propos. Son regard brûlait de rage. Le soldat en dégageait aussi, c'était d'une douceur insoupçonnée pour l'ambassadeur de la rage sur terre.

Vous croyez que votre monde est peuplé uniquement de Super-héros ? Votre ignorance n'a donc que d'égale votre intelligence ?

Avant même que le soldat ne put répondre aux paroles d'Atrocitus. Ce dernier le saisit de sa main au niveau de la gorge. Il rapprocha son visage du sien et alors lui cracha alors une sorte de liquide rougeâtre qui brûla alors l'individu. Son arrogance laissa alors place à de la panique mais il était trop tard. Une seule chose l'attendait maintenant, la mort.

Les deux autres soldats étaient terrifiés par ce qui venait de se produire. Leur chef venait de se faire vaporiser devant leurs yeux. Il ne fallut pas attendre longtemps pour que le soldat qui était resté muet devant ce spectacle subisse le même sort. L'autre soldat, le novice c'était réfugié dans l'angle du bâtiment. Son regard terrifié croisa alors celui de l'enfant qui semblait plaisir à voir ce spectacle.

Épargnez-moi ! J'ai une femme et deux enfants ! Sans moi ils perdront tous !

Ces humains n'avaient donc aucun remords ? L'homme venait de tuer trois personnes et penser sortir vivant de son affrontement avec Atrocitus.

La douleur est la même... La sanction sera la même ! Tout ceci est de votre faute !

L'homme fut alors happé par les flammes qui sortit de la bouche d'Atrocitus. La justice venait d'être rendue et la sentence était inévitablement la mort ! Son regard chercha alors la jeune fille mais cette dernière venait de disparaitre. Quelqu'un venait de faire son apparition... Son regard alla donc à la rencontre de la personne qui venait d'assister à son jugement.

La nuit venait à peine de recouvrir son voile noir sur la ville. Des vestiges du soleil la côtoyait mêlant son teint ambré à son noir profond. La nuit semblait vouloir envahir les buildings mais la lumière de la lune suffisait à apporter une atmosphère sereine à l’ensemble. Les magasins et diverses échoppes commençaient à fermer, les rues se vidaient et les passants se faisaient de plus en plus rares. Plus les heures allaient passer et plus ce sentiment de quiétude se dissiperait. La ville, construction intelligente des mortels passerait dans l’ombre et se laisserait gagner par le fléau de la criminalité. Ce lieu synonyme de vie, abritant les foyers et paraissant si calme se transformerait en siège de la violence. L’homme révélait dans l’obscurité son côté le plus sombre, le plus dangereux et s’adonnait aux pires horreurs. Alors, bravant le danger, ils prenaient place, tout ces hommes qui ne sont pas ordinaires mais extraordinaires, ces êtres venus d’ailleurs qui ont juré allégeance au bien. Ceux que l’on nomme les super héros arpentaient la ville de long en large, à la recherche des bandits, des brigands, de ceux qui terrorisent la vie paisible des habitants. A l’aide de leurs supers pouvoirs et de leurs capacités ils luttent avec acharnement contre les dangereux criminels et n’hésitent pas à croiser le fer avec les supers vilains.

Diana Prince plus connue des tabloïds et des citoyens comme Wonder Woman passait dans le ciel en éclair, surplombant la ville à une telle vitesse qu’elle était à peine perceptible aux yeux d’un homme. L’air fouettait sa longue chevelure et rafraichissait son visage alors qu’elle observait de ses yeux bleus les ruelles de la métropole. Ce qu’elle cherchait si méticuleusement ? De l’agitation suspecte dans les rues paisibles, un comportement étrange, la criminalité tout simplement. Malheureusement pour l’espèce humaine, rares étaient les nuits sans attaques, viols ou agressions et être une super héroïne était pour Wonder Woman un travail à plein temps.

L’amazone repéra bien vite une scène étrange dans le fin fond d’une allée. Alarmée par un rassemblement d’hommes dissipée elle freina son vol et se posa à quelques mètres. A pas de loup elle s’approcha des individus et remarqua en premier lieu une pauvre enfant. Recroquevillée contre un vieux mur elle gémissait et pleurait toutes les larmes de son corps. Diana en eut le cœur déchiré et devant tant de peine et de souffrance elle se hâta de prendre la fillette et de la mettre à l’abri non loin d’ici. Le temps de faire l’allée retour suffit pour que l’atmosphère du lieu ait changé. Un silence de mort régnait désormais dans la nuit. Devant la super héroïne se trouvaient deux hommes d’âge moyen. L’un reculait au vu de l’autre et suppliait se dernier de l’épargner, chose vaine puisqu’il fut lâchement tué dans un torrent de flamme. Diana était arrivé trop tard et son choix de sauver la fillette avait couté la vie à cet homme. Aussi forte qu’elle était elle ne pouvait sauver toutes les vies. Non loin du tueur gisait quelques autres corps, qui semblait tous avoir subit le même sort, une mort violente et rapide.
Wonder Woman se positionna près de l’individu et posa les mains sur ses hanches, la mine contrariée. Elle allait lui apprendre les bonnes manières à celui-là.

« On ne vous a jamais dit que le crime ne résolvait absolument rien ? Une chose en entraine une autre et cet acte que vous venez de commettre mérite une punition. »

La princesse de Themyscira fit claquer son lasso et s’élança sur l’homme avant de tenter de le saisir. Seulement il ne s’agissait pas d’un simple criminel ou même d’un être humain mais d’un adversaire à la hauteur de Wonder Woman. Diana le fixa un instant, au risque de baisser sa garde. Il lui rappelait quelqu’un, un ennemi de longue date. Etait-ce possible qu’il soit à présent sur terre ? Se pourrait-il que se soit Arès ? Tant de questions qui se bousculaient dans la tête de la belle amazone. Une rage, rare mais bien présente remonta en elle au souvenir des actes qu’Arès avait commis. Le visage de Steve lui revenait en mémoire ainsi que celui de ses sœurs amazones. Elle poussa un cri de rage, une rage qui ne manquerait pas d’interpeler son ennemi.

« Tu ne m’échappera pas cette fois-ci. »

« On ne vous a jamais dit que le crime ne résolvait absolument rien ? Une chose en entraine une autre et cet acte que vous venez de commettre mérite une punition. »

Le regard dur d'Atrocitus se posa sur la jeune femme qui fit son apparition. Elle devait sans aucun doute un de « ses super-héros » qui se targuait de protéger la terre. Son visage ne laissait paraitre aucune émotion. Atrocitus fit un pas en sa direction.

« Un crime ? J'ai rendu la justice que votre monde mérite ! Vous qui êtes incapable d'agir et qui dites être les protecteurs de ce monde.... Vous n'êtes rien... Vous restez inflexible dans un monde en proie à son autodestruction. La guerre voilà ce que votre monde produit en permanence et vous me dites que je mérite une punition ? Pour votre salut, je vous invite à partir... »

La jeune femme n'était pas du même avis que David. Elle dégageait une certaine rage envers lui-même. Le monstre en prenait un certains plaisir et voyait sa force augmenter par conséquence. Une sorte de lasso doré fit son apparition et immobilisa-le chef des lanternes rouges. Le regarde Wonder Woman venait de changer du tout au tout. Une seconde d'inattention que David utilisa à bonne escient. Son champ de force rouge vif fit son apparition et sépara son corps de cette ficelle.

« Tu ne m'échappera pas cette fois-ci. »

Un écho de rage, voilà ce que produisit la jeune femme suite à ce moment d'étourderie de sa part. La red lanterne commençait à voir un intérêt. L'objet de son étreinte à ses pieds, Atrocitus avança en direction de cette source de rage. Son anneau lui permit de voir à quoi penser la jeune femme. Il s'agissait du dieu de la guerre. Pour une fois, il ne ferait aucun commentaire sur cette mauvaise interprétation de sa personne.

« Je n'ai pas envie de m'échapper... Je suis venu sur cette terre pour voir ta mère... Enfin, ce n'est pas des façons de parler à ton père. »

Une provocation supplémentaire pour distraire cet esprit. Atrocitus lisait en elle comme un livre ouvert et prenait grand plaisir à le torturer. Il n'allait pas ouvrir les hostilités avec la jeune femme. Non, il en prenait un trop grand plaisir de jouer avec elle. Un sourire en coin de son visage se forma, David venait de marquer le premier point de cet échange qui s'annonçait distrayant.