Ultimate Justice


 
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 meet between dispensers of justice [Bruce]

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Diana Prince
Diana Prince

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Alias : Wonder Woman
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Age : 31
Localisation : Dans les rues de Washington



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MessageSujet: meet between dispensers of justice [Bruce]   meet between dispensers of justice [Bruce] EmptyJeu 9 Aoû - 14:03


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

Quand le réveil sonna je commençais une énième journée en tant que Diana Prince. Cette femme était moi sans l’être véritablement. Diana Prince était le patronyme que je m’étais attribuée en arrivant dans le monde des hommes. En réalité il s’agissait d’une infirmière, en tout point semblable à moi, du moins physiquement. La nature lui avait donné les mêmes cheveux long et bruns, le même regard bleu plein de tendresse, le même teint laiteux que moi. Pendant des années j’avais pris son identité en otage, exercé son métier. Jusqu’au décès de Steve … Dès lors je n'avais plus été la même Diana Prince. J’avais quitté l’armée des Etats-Unis où j’officiais comme infirmière depuis la seconde guerre mondiale, date de mon arrivée, pour être plus proche de Steve. Trop de douloureux souvenirs me rattachaient à cette profession à tel point que je n'arrivais plus à me consacrer à ma tâche d'infirmière, incapable de produire des soins à tout ces officiers qui ressemblaient à mon amour perdu. Je m’étais définitivement éloignée de cette fausse identité que j’avais choisi et avais façonné une nouvelle Diana Prince, peu présente, effacée voir inexistante. J’avais choisi de privilégier celle que j’étais vraiment, Diana la princesse des amazones. Et ce qui s’en rapprochait le plus dans le monde des mortels était ma vie de justicière en tant que Wonder Woman. Combattre l’injustice m’avait permis de fuir la douleur, la haine que je ressentais suite à la mort de Steve. Je tentais de vider mon cœur et mon âme de ces souffrances en luttant violemment contre le crime. N’est ce pas ce qu’aurait voulu Steve ? N’était-il pas lui même un fervent partisan de la justice ? De cette façon je faisais plus qu’honneur à mon statut de guerrière et de représentante des amazones mais aussi au major Trevor lui même.

Malgré que je sois en mission constante sous mon costume de Wonder Woman au détriment de mon côté Diana Prince je me devais d’avoir un tant soit peu de vie « humaine ». Je n’exerçais plus de vie professionnelle depuis des années me contentant de survivre financièrement avec l’aide de la ligue.
J’avais décidé de passer une après-midi normale, sans endosser le costume bleu et rouge de Wonder Woman. Quoi de mieux pour cela que de m’éloigner un peu de ma ville ? Je savais pertinemment que si je restais à Washington je ne pourrai pas résister à porter mon costume de justicière et à voler au secours des innocents. Gagnée par mes bonnes résolutions je partis le sac sous la main en direction de Gotham. Bien évidemment ma tenue de Wonder Woman étaient soigneusement pliée et rangée au fond du sac. Pourquoi avoir choisi Gotham ? C’était l’une des rares villes que je connaissais presque aussi bien que Washington et je ressentais tout de même le besoin de me sentir chez moi. Persuadée que je pouvais me séparer de mon identité secrète sur commande je partais pour Gotham City sereinement tout en échafaudant un programme pour occupée ma journée.

En voulant me faire passer pour la parfaite citoyenne américaine je choisis de prendre le train comme moyen de locomotion. Malheureusement suite à un problème technique, chose courante avec les engins humains, je me retrouvais à Gotham en pleine soirée. Mon sac sur le dos, j’arpentais les rues de la ville, surplombée par une nuit noire comme de l’encre. A la recherche d’un endroit où passer la nuit j’avais baissé ma garde, me pensant peut être un peu trop intouchable, lorsqu’un homme m’interpella.

    « Et beauté, où tu files comme ça? »


Par reflexe je me retournai et le dévisageai d’un regard froid l'importun. Malheureusement pour moi il ne s’agissait pas d’un sale type mais d’un véritable super vilain. Il n’était pas inconnu de la Justice League, je revoyais immédiatement son profil sur la base de donnée et l’identifiais : Deadshot. Ma réaction ne plu pas à l’horrible personnage et il s’élança immédiatement sur moi et se saisit de mes épaules dans le but d’entreprendre – je le supposais – de me tripoter. Je profitais de ne pas porter ma tenue comme effet de surprise et lui assénai un coup violent dans le bas ventre avant de m’élancer au pas de course dans une ruelle. Deadshot en parfait professionnel du crime n’eut pas de mal à me neutraliser grâce à tout son attirail d’assassin. Je n’eus pas le temps d’utiliser ma super vitesse ou même de prendre mon envol que j’étais touchée par une balle ce qui entraina ma chute. En temps normal mes bracelets en métal se seraient chargés de me protéger. Quelle belle infortune que d’avoir choisi ce jour là pour abandonner mon costume au fond d’un vieux sac de voyage. J’étais blessée et pour l’instant coincée mais je ne perdais pas pour autant ma volonté.

    « Tu ne sais pas à qui tu as affaire Deadshot… »


HJ : je suis vraiment pas fière de ce rp :/ . Je ferai mieux au prochain post ! Le temps de me familiariser avec WW x) .
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Bruce Wayne
Bruce Wayne

Messages : 140
Alias : Batman
Date d'inscription : 06/08/2012
Age : 34
Localisation : dans l'obscurité



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MessageSujet: Re: meet between dispensers of justice [Bruce]   meet between dispensers of justice [Bruce] EmptyJeu 9 Aoû - 19:41

    Les nuits se ressemblaient toutes à Gotham. Toujours moi, seul, au sommet d'un des grands buildings de la ville, à surveiller ce qu'il se passait. La fréquence de la police devait m'avoir pour plus fidèle abonné, alors que j'entendais le débit laconique des coordinatrices du standard du 911. Un cambriolage sur la 9th avenue, peut être une agression sexuelle sur la 19th tout près de l'université, mais c'était sans compter que la police arrivait déjà sur les lieux. Ma présence serait superflue, voire carrément suspecte, car il ne fallait pas oublier que si certains policiers me voyaient comme leur allié, nombre d'entre eux me voyaient comme un danger. Avoir provoqué tant de plaies, de bosses, de tôle brisée pendant des années, n'avait pas forcément dû ajouter au crédit dont je jouissais auprès des forces de l'ordre. J'attendais mon heure, patiemment. Je n'intervenais pas toutes les nuits, mais plus je vieillissais et plus j'allais sur le terrain. Mes petits tours de passe passe sous mon identité réelle me prenaient de moins en moins de temps à la semaine au fur et à mesure que je devenais moins attractif aux yeux des médias et de la presse à scandale en particulier. Je devais bien l'avouer, je me sentais plus seul que jamais dans mon manoir de plus en plus déserté par un Aflred vieillissant qui devait aussi bien s'occuper de sa santé qu'une famille éloignée dont il avait appris l'existence il y a quelques années. Je l'encourageais dans cette voie. Le vieil homme avait tant investit de temps et d'affection à mon encontre que je lui devais bien ça. Las de me sentir au manoir, je prenais le masque presque chaque soir de la semaine, désormais. Et quand je ne le faisais pas, je me sentais vide, inutile, je m'ennuyais autant que je me sentais dépérir. Là, ici, seul et presque au niveau des nuages bas, je me sentais vivre. Je vivais pour ces instants de traque des criminels. Un coup de feu retentit dans la nuit, non loin de la position où je me trouvais. Je pris un instant pour basculer sur le côté. Je n'avais pas perçu clairement l'endroit d'où était parti le coup de feu, mais j'avais entendu tant de fois le claquement sec de ce genre de tragédie pour ne plus le reconnaître.


    Je me remis debout en poussant sur mes genoux vieillissants. On m'avait dit que je m'étais défoncé le cartilage autour de mes articulations, mais cela avait il de l'importance ? L'esprit était plus fort que le corps, et forçait ce dernier à obtempérer malgré les difficultés physiques. Je travaillais à un augmentique, puisque la médicamentation était exclue quand j'étais sous le masque, pour ne pas amoindrir mes réflexes ni provoquer ma capture, ou pire encore, la mort et la souffrance de victimes innocentes que je n'aurais su secourir. J'avais peut être la solution, mais il fallait encore que je travaille dessus. La musculation aidait déjà à maintenir cette carcasse malmenée debout. Peu importait. Une fois droit, je sautais dans le vide, me laissant tomber sans bouger pendant de longues secondes, avant de déployer mes bras, ce qui déloya ma cape en forme d'ailes de chauve souris. Me laissant guider par les courants chauds et ascendants venus de la ville, je planais sur plusieurs centaines de mètres, accélérant ma descente et ma vitesse en m'approchant de la zone que j'avais identifiée comme dangereuse. Je me posais doucement et en pleine course sur le toit d'un vieil immeuble résidentiel, sautant par dessus les conduits de cheminées, pour sauter sur le bâtiment suivant. J'entendis le bruit d'une chute, et penchais finalement la tête vers la rue en contrebas, en posant mes mains sur le rebord en brique de la toiture. Je voyais une femme au sol, probablement blessée et en tous cas à terre. En face d'elle, une vieille connaissance. Comment ce type avait il pu venir jusqu'ici ? Et il était assassin. Il ne tuait que sur commande. Deadshot. J'avais aidé à son arrestation et vu à la télévision son internement dans un complexe de haute sécurité. Mon regard se reposa sur sa victime, et mon cœur froid, glacial, figé, sembla se serrer quand je reconnus la longue chevelure brune et ce visage aux traits délicats. En un instant, j'avais accroché un câble de nylon à un conduit derrière moi, et l'avait passé par ma ceinture. Je me laissais tomber dans le vide, ma chute silencieuse ralentissant au fur et à mesure que la résistance de ma ceinture s'opposer au long déroulé du câblage aussi résistant que l'acier. Deadshot sembla m'entendre. Je m'attendais à ce qu'il se retourne et me tire dessus à mon tour, mais il ne fit que s'avancer d'un pas pesant vers Diana. Il entendit finalement le petit « clic » que fit le cable en arrivant au bout quand il se fut entièrement déroulé. Le tueur se tourna vers moi mais je basculais sur le côté en le frappant au visage, le faisant reculer.


    Je me jetais sur lui, le frappant en pleine mâchoire, puis en plein plexus solaire. Il tomba à genoux, durement touché. Il leva son bras et le coup de feu partit, me touchant en plein abdomen. Je sentis la balle riper sur les plaques de kevlar formant mon armure, mais je grognais de douleur alors que je me rendais compte que l'armure avait été enfoncée par le choc. Deadshot profitait de la diversion pour s'enfuir. Ma priorité n'était pas de le rattraper pour le moment, mais de m'assurer que Diana allait bien. Ce pâle type ne perdait rien pour attendre, on le retrouverait. Ou alors lui le ferait. Mais je devais d'abord nous tirer de là, Wonderwoman et moi. Je me retournais vers elle, haletant malgré la brièveté apparente du combat. Je lui tendais la main.



    | Tu es blessée ? Nous devons bouger. Sinon, il reviendra finir le travail avant de nous laisser l'occasion de le faire à sa place. |
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