J’ignorais que les humains étaient curieux à ce point pour connaitre l’histoire d’une pauvre fille comme moi. Enfin bref, je n’en vois pas tellement l’intérêt, mais je tiens à laisser ma marque sur cette terre. J’ai envie que le monde sache ce que j’ai vécue, ce que l’homme peut faire, mais surtout ce qu’est la souffrance, la douleur, le malheur…. Oh n’allez pas croire que je suis une pourrie depuis ma naissance. J’ai eu une belle vie… Enfin jusqu’à mes cinq ans. Je ne me souviens pas de tout, mais je sais que j’étais normal avant mes cinq ans. Après c’est le néant total. Il me manque plusieurs mois de souvenirs et personne ne m’a jamais dit ce qu’il m’était arrivée. Quoique ma mère m’a dit que j’avais eu un accident et que je suis tombé dans le coma durant plusieurs mois. Ils allaient perdre espoir lorsque je me suis réveiller comme si ne rien était. Au départ, je les ai crus. Je continuai mes cours de gymnastique, de danse et d’équitation. Mon père était dirigeant d’une grosse compagnie en Irlande. Il possédait la moitié de notre ville. Pour ce qui était de ma mère, elle était russe, mais elle avait laissé sa patrie pour vivre avec mon père. On est resté quelques années en Irlande puis nous sommes retournées en France. J’étais née là-bas. Ma mère m’avait raconté qu’il était en voyage de noce lorsque ma mère a perdu les os. Donc je suis né en France ce qui fait que j’ai trois nationalités. Plutôt cool, non ? Enfin bref, c’est une fois rendu là-bas que j’ai découvert que je n’étais pas totalement normal. Disons que j’étais trop doué dans la plupart des domaines. Je n’ai jamais vraiment compris et je n’ai pas cherché à comprendre. J’ai simplement vécue ma normalement.

« LASSEZ MOI PARTIR !!! » Je frappa un garde puis un autre. J’ignorais ce qui venait de se passer. Pas plus tard qu’hier, j’étais dans un bar en train de faire la fête avec des potes et maintenant je me retrouve dans un laboratoire avec des fils branché un peu sur mon corps, des gardes qui essaye de me retenir et du feu. Du feu…. Le feu venait de moi. De mes mains. « Calmez-vous Azurite ! » Azurite ? Mais ce n’est pas mon nom… Si ? Je ne me souviens de rien, mais cet endroit me semble si familier. Comme si j’y étais déjà venue petite…. Mais si, j’avais cinq ans !!! « NE ME DIT PAS DE ME CALMEER PAUVRE CON !!! » j’envoya valser le médecin contre un mur puis réussi finalement à quitter la chambre. Je marcha plusieurs minutes dans des couloirs infinis avant de trouver une porte de sortie. Disons plutôt une porte inventée. Je cassa une fenêtre du bureau puis vola un manteau qui se trouvait sur un crochet. Avant de sortir, j’inspecta le bureau. Je fouilla les tiroirs puis le classeur. Je ne savais pas trop ce que je cherchais, mais lorsque je mis la main sur des dossiers, je les mis dans un sac et fila par la fenêtre. En moins de deux, j’étais déjà à l’orée du foret. Je continua d’avancer et me cacher dans un arbre. Et oui je joue à chat perché. Enfin bref, une fois sur que personne ne pouvait me voir, je sortir les dossiers que j’avais volés. Je trouvai des personnages qui ne me disait rien ou alors qui était décédé suite aux expériences. Puis je tomba sur un dossier qui m’intrigua. La photo du jeune homme me disait quelques choses, mais je n’arrivais pas à dire ou je l’avais déjà vue. Ce Nathanael, il fallait que je le retrouve pour avoir des réponses. C’était l’un des seules avec moi, à avoir survécu. C’est pour cette raison que je garda le dossier ainsi que le miens puis brula les autres.

« Tu essayes de me rouler ? Parce que ça c’est pas c’qu’on n’avait convenu. » Je regarda l’homme devant moi. J’étais en train de vendre une arme très rare et lui, il ne m’offrait pas plus que 3 millions pour ça ? Non, mais il veut mourir ou quoi. « Et alors, vous m’offrez une arme à moitié. » Il avait raison, parce que je n’avais pas les chargeurs n’y les balles qui allait avec… « Parfait, donc vous voulez mourir… » Pour moi c’était assez clair. Il ne me donne pas ce que je veux donc, il meurt. Aussi simple que ça. Je ne laisse jamais de témoins. Je fis apparaitre une boule de feu dans ma mains, tourna le dos aux hommes commença à avancer puis lança la boule par-dessus mon épaule. Un gros BOUM se laissa attendre et laissa place à un gros feu de joie. Donc voilà ce que je suis devenue après quatre ans. Mercenaire, contrebandière, tueuse à gage et transporteuse. Je vie dans le crime, même si je ne me sens pas à ma place. Je ne sais même pas ce que je vais de ce côté, mais il y a un gros trou en moi et j’ai besoin de réponse. Je suis prête à tout que voulez-vous. Un homme m’a dit un jour ; « Si tu veux quelques chose, prends le sans hésité » Et voilà, je n’hésite plus lorsque je veux quelques choses. Je le prends puis basta si on se met au travers de mon chemin ça risque de bruler….